L'inde
 

Un pays mystérieux aux dimensions extraordinaires
vallées pittoresques, hautes montagnes et rivières aux cascades
l'Inde ne cesse jamais de surprendre

CARTE D’IDENTITE

 

CLIMAT

La meilleure saison pour visiter l'Inde est de mi-novembre (l'automne indien !) à fin mars. La plupart des routards y vont en été, la chaleur est alors assez pénible, surtout au Rajasthan. De fin juin à septembre dans le nord du pays, des trombes d'eau s'abattent sur le pays (sauf dans le Cachemire et au Ladakh) avec un maximum en juillet et en août. Les pluies diminuent pour s'arrêter mi-septembre dans le Nord-Ouest, et seulement fin septembre dans le nord-est. La température baisse un brin, mais pas énormément. C'est à cette époque que les catastrophes arrivent. Pour le voyageur, ça se limite souvent à des retards de train ou de bus.

 

CUISINE

Selon sa religion, sa caste, la région où il habite, l'Indien ne mange pas la même chose que son voisin. Il faut dire deux mots des meals, menus que l'on peut trouver dans pratiquement tous les restos indiens. Pour 15 roupies, vous aurez droit à du riz, à quatre ou cinq sauces, du curry et des chapatis. Sans compter que l'on peut avoir du rab. Ça vaut bien des restos chers, c'est nourrissant, c'est typique, et il est difficile de trouver meilleur marché. Sachez qu'il y a deux grandes sortes de cuisine :

- La cuisine végétarienne qui se divise en végétarienne stricte (c'est celle des jaïns, des brahmanes et de certains sectateurs de Vishnu) et en végétarienne aménagée (seuls certaines viandes ou certains poissons sont impurs).

- La cuisine non végétarienne qui peut aller jusqu'à des plats à l'européenne, chers et mauvais. Attention aux œufs et aux huiles usagées qui peuvent causer des troubles digestifs.
Essayez tout de même de profiter au maximum de la nourriture indienne. Il y a de toute façon une constante dans la cuisine indienne : les épices et les piments. Ça peut être très dur, d'autant plus dur que l'on descend vers le Sud. Heureusement, il y a toujours le riz, ça adoucit un brin et puis en cas de mal de ventre, un seul remède : le riz et le coca…

Plats incontournables :

- Le curry : il ne se trouve pas dans un plat, mais dans des dizaines (poulet, mouton, langouste, pousses de bambou). Souvent accompagné de riz, il est servi dans le nord avec des chapatis (sortes de galettes utilisées comme pain ; demandez-les chauds, c'est nettement meilleur).

-Le poulet tandoori (morceaux de poulet ayant macérés dans du yaourt épicé et pimenté, et qui est cuit dans un four - le tandur - en terre), des brochettes de moutons...

- Biryani : viande avec du riz.

- Les chutneys (légumes et fruits macérés aigre-doux) et les achards accompagnent la plupart des plats. Ils sont servis à part. À l'époque où la grande mode chez les maharajahs était de manger la cuisine insipide des Anglais, leurs cuisiniers eurent l'idée d'ajouter cette confiture épicée dans les assiettes. Le chutney était né.

- Les pickles sont des conserves, que l'on peut donc garder assez longtemps, tandis que les chutneys sont frais et doivent être consommés assez vite.

- Le dahi (curd en anglais) : yaourt nature. Très bon pour les intestins.

 

BOISSONS

- L'eau : évitez imperativement d'en boire avant d'y avoir mis quelques produits désinfectant, du genre hydroclonazone ou Micropur. En emporter en quantité, car difficile d'en trouver là-bas. Evitez aussi la glace. Il existe de l'eau minérale, préférez l'aqua minérale Bisleri, en bouteille plastique : chère mais elle n'a pas mauvais goût. Vérifiez bien qu'un plastique de sécurité est sur le bouchon. Il arrive très souvent que les bouteilles soient réutilisées et vendues pour neuves.


- Ne pas abuser des boissons gazeuses. Attention, toujours demander qu'on débouche la bouteille devant vous. Beaucoup de sodas ne sont pas mauvais en y pressant un citron vert.

- L'alcool est rare et cher, mais on peut en trouver dans les beer and wine shops : moins chers et produits en Inde. Une excellente liqueur au Rajasthan : l'asha. Attention, dans certaines villes saintes (comme Pushkar), l'alcool est interdit.


Les routards fauchés débrouillards et Systèmes-D peuvent, s'ils voyagent en avion, acheter au duty-free de leur aéroport de départ whisky et cigarettes. Ils pourront certainement les revendre à bon prix et ça paiera leurs taxes d'aéroport.


- Le thé est la boisson nationale, souvent servi avec du lait (encore un héritage de la colonisation anglaise !) et plus souvent encore bouilli, jusqu'à constituer un sirop très sucré et brûlant.


- Le jus de mangue (mango juice) est excellent. En boîte en carton ou en bouteille. Plein de boissons aux fruits : Appi à la pomme, Frooti à la mangue, goyave, orange.


- Milk-shake (le mango milk-shake est certainement le meilleur).


- Lassi : on en trouve de deux sortes, l'un sucré, l'autre salé. Le salé semble le plus rafraîchissant. À base de yaourt. Le banana lassi sucré est inoubliable.


- Le nimbu pani est un jus de citron vert excellent. Attention, il est coupé d'eau.


- Et il y a encore le jus de noix de coco, que l'on boit directement dans la noix, avec une paille. Très dépuratif.

 

SANTE

L'Inde, est l'un des pays du monde où l'hygiène laisse le plus à désirer. Le niveau d'hygiène dépend en effet de deux facteurs principaux :

- le PNB par habitant : il est en Inde environ 50 fois plus faible qu'en France et la répartition des richesses y est encore plus inégale que chez nous... ;

- le climat : de type tropical dans la plus grande partie du pays, particulièrement favorable à la prolifération de germes en tous genres.

De plus, par philosophie, religion ou nonchalance, les Indiens n'ont qu'une faible propension à lutter contre les causes les plus évidentes des maladies infectieuses : cadavres d'animaux ou même humains le long des routes, animaux dans les rues et les habitations, jusqu'aux rats qu'on laisse proliférer, voire que l'on adore dans certains temples qui leur sont consacrés... Nul étonnement que la peste soit présente dans ce pays à l'état sporadique et explose parfois de manière épidémique comme en septembre 1994. Autant dire que les précautions " environnementales " les plus strictes doivent être appliquées pour tout séjour en Inde.

Les précautions alimentaires " universelles " doivent être strictement suivies : ne pas boire d'eau non contrôlée sauf si elle est désinfectée à l'hydroclonazone ou au Micropur ; proscrire les glaçons, éviter les légumes non cuits, le lait et ses dérivés non industriels, proscrire tout produit qui aurait pu être congelé... Ces recommandations ne s'appliquent pas pour les restaurants très chic (et très chers) des principales métropoles indiennes, qui sont effectivement aux normes internationales.

En cas de diarrhée, deux possibilités :

- elle s'accompagne d'une fièvre élevée et/ou d'émissions de glaires, pus ou sang : il faut consulter rapidement un médecin ;

- il s'agit simplement de selles anormalement molles et normalement colorées, pas de panique : une simple " désinfection " intestinale par Ercéfuryl suffira, éventuellement associée à un ralentisseur du transit intestinal type Imodium.

le paludisme. Rassurez-vous : il n'y en a pas partout et pas tout le temps ; bien noter :
- qu'il n'y a pas de paludisme dans les grandes villes ;

- qu'il n'y a risque de piqûre pouvant contaminer que du coucher au lever du soleil ; si bien qu'il n'y aura de risque que si vous envisagez de dormir en brousse ou dans une petite ville. Bien entendu, le risque en question augmente pendant la mousson.

Enfin, comme partout dans le monde, il n'y a pas de paludisme au-dessus de 2 500 m d'altitude.
Si donc vous considérez que votre séjour vous exposera au risque de paludisme - ce qui n'est pas fréquent -, il vous faudra adopter les mesures suivantes :

- dès le coucher du soleil, ne porter que des vêtements recouvrant le maximum de surface corporelle ; pour les parties qui restent découvertes, utiliser des crèmes, pommades ou sprays répulsifs anti-moustiques (toutes les 4 heures au maximum) : aujourd'hui les plus efficaces sont Insect Écran Peau et Cinq sur Cinq Tropic.

- ne dormir que sous moustiquaire, si possible imprégnée de deltaméthrine ou perméthrine.

- prendre des médicaments préventifs : actuellement, il faut prendre pour l'Inde l'association de chloroquine 100 mg (Nivaquine), un comprimé par jour, et de proguanil 100 mg (Paludrine), deux comprimés par jour, la veille du départ, toute la durée du séjour et pendant les quatre semaines qui suivent le retour. Ou, plus pratique, et disponible en France depuis juillet 96, un comprimé de Savarine par jour selon les mêmes modalités.

Si ces mesures sont correctement suivies, le risque de paludisme peut être considéré en pratique comme nul.

On trouve facilement en Inde la plupart des médicaments indispensables. En général, les médecins sont pragmatiques et très compétents ; certains d'entre eux ont même une excellente réputation internationale. Certains hôpitaux et cliniques sont de bonne qualité : le problème est que l'on risque de ne le savoir qu'a posteriori.

Vaccinations
Aucune vaccination n'est administrativement obligatoire pour les voyageurs en provenance d'Europe. Il convient d'être à jour pour les vaccinations " universelles " : diphtérie, tétanos, polio, hépatite B. Vaccination contre l'hépatite A vivement recommandée pour tous ceux qui ne sont pas naturellement immunisés. En cas de séjour prolongé, vaccination contre la fièvre typhoïde conseillée. En cas de séjour prolongé dans le Nord du pays, la vaccination contre la méningite à méningocoque est recommandée aux voyageurs de moins de 40 ans. Pour les trekkeurs, vaccination préventive contre la rage.

Et pour ceux qui passeront plus d'un mois en zone rurale, on recommande la vaccination contre l'encéphalite japonaise.

 

ENVIRONNEMENT

L'inde est dans un état catastrophique,. À Delhi comme dans la plupart des grands centres urbains, des sommes colossales ont pourtant été investies en vue de la construction de réseaux d'égouts, de stations d'épuration, etc., mais politiciens et bureaucrates n'ont pas toujours été intègres... et quand bien même les infrastructures ont vu le jour, celles-ci fonctionnent trop souvent en dépit du bon sens. La quasi-totalité des cours d'eau sont mis à mal - y compris le Gange que les mauvaises langues n'hésitent plus à comparer à un énorme égout à ciel ouvert. Progressivement, les nappes phréatiques sont à leur tour affectées, choléras, hépatites et maladies de peau n'en finissent plus de fleurir.

Plus insidieuse mais tout aussi dramatique, la déforestation massive des hautes vallées himalayennes (pénuries de bois, extensions des cultures) est à l'origine des terribles inondations qui, à chaque saison des pluies, dévastent des dizaines de villages dans les basses plaines du Bihar et du Bengale. Par suite d'une érosion accrue, les terres arables disparaissent et en aval on déplore la sédimentation des réservoirs de barrage et des cours d'eau occasionnant des changements aussi brusques que catastrophiques du tracé des lits fluviaux. Autre menace potentielle, les gigantesques barrages élevés çà et là dans les contreforts himalayens posent bien des interrogations dans une région particulièrement exposée aux séismes.
Côté atmosphère, le bilan n'est pas plus satisfaisant dans les grandes métropoles qui, selon les classements de la Banque mondiale, figurent parmi les plus touchées au monde (au premier rang Delhi, Bombay ou encore Bangalore).

Deux raisons à cela : les rejets d'usines souvent anarchiques (une note d'espoir cependant, les habitudes semblent quelque peu évoluer après que la Cour suprême ait contraint 212 usines des environs d'Agra à la délocalisation pour éviter de mettre en péril le célèbre Taj Mahal) et si la circulation automobile n'est pas plus folle qu'à Paris elle est nettement plus polluante.

 

FETES ET JOURS FERIES

L'un des grands avantage de l'Inde réside dans le mélange des fêtes hindouistes, bouddhiques, jaïnes, musulmanes et autres. En ajoutant à ces nombreuses réjouissances les fêtes civiles (comme l'anniversaire de l'Indépendance), on ne s'ennuie pas.

Certaines fêtes ont une date fixe; d'autres dépendent du calendrier lunaire ou du calendrier solaire ou du calendrier luno-solaire), voire, pour les fêtes bouddhiques, du calendrier tibétain, qui s'inspire du calendrier chinois !

Donc, une fois sur place, n'hésitez pas à contacter l'office du tourisme pour obtenir les dates de l'année suivante.

Quelques fêtes :

Fête de la République, le 26 janvier. Mieux vaut la voir à Delhi : Moins pour le défilé militaire que pour les défilés d' éléphants à baldaquins et de chameaux.

Holi festival : c'est l'occasion dans tout le nord de l'Inde (et au Népal), on fête la fin de l'hiver. Dans la joie et la bonne humeur,tout le monde se jette des poudres colorées (rouges surtout) ainsi que de l'eau, colorée elle aussi. Les gamins construisent des bûchers pour faire des feux de joie.

Gangaur : fête typique du Rajasthan. En mars ou avril selon les années. C'est à Jaipur et à Udaipur qu'elle a le plus d'éclat. Consacrée à Gauri, une des manifestations de Parvati, qui n'est autre que Madame Çiva, cette fête s'adresse aux femmes et plus particulièrement à celles qui cherchent un mari. De la drague dure en perspective.

Fête du Printemps : elle est célébrée dans tout le pays sous des formes différentes :

Teej : courant août, à Jaipur au Rajasthan. Une fête en l'honneur de la moisson . C'est à Jaipur que le faste est le plus grand. Festival pour les femmes. La déesse Parvati, habillée en jeune mariée, est la divinité d'honneur. On fête le jour où elle a quitté la maison de ses parents pour celle de son mari. Ca promet !

Fête de l'Indépendance : 15 août. Défilés militaires comme d'habitude. Attention, tout est fermé.

Fête des Musulmans : début août au Rajasthan surtout. Des hommes frappent sur d'énormes tambours en se relayant des heures entières pour simuler des combats guerriers. Les femmes sont reléguées sur les toits des maisons. Chaude ambiance.

Ganesh Chaturthi : surtout dans le Maharashtra (Bombay) et à Madras. On honore le dieu Ganesh (le dieu à tête d'éléphant ; son père lui ayant tranché par erreur la tête, il envoya ses serviteurs en chercher une dans les bois ; manque de pot, ce fut une tête d'éléphant).

Commémoration de l'anniversaire de Gandhi : le 2 octobre.

Dusserah : du 19 au 26 octobre 1999. C'est une fête qui a lieu dans toute l'Inde, mais surtout dans les Etats de Kullu et Mysore, pour célébrer la victoire du Bien sur le Mal.

Divali : le 7 novembre. C'est certainement la fête hindoue la plus gaie. Elle célèbre le retour de Rama dans son royaume avec sa femme Sîta, après sa victoire sur le démon Ravana. Les maisons et les bâtiments sont illuminés dans tout le pays, même dans le plus petit village.

Foire de Pushkar : du 20 au 23 novembre 1999. Foire de chameaux et de chevaux.

Noël : célébré de manière pittoresque par les chrétiens. Dans tout le pays, mais surtout à Goa.

 

HEBERGEMENT

En Inde, on trouve partout de quoi se loger avec un large choix. Attention cependant aux fausses économies. Si on peut dormir pour 7 francs, ce n'est pas une raison pour se faire du mal et des nuits sordides. Mieux vaut donc préferer le pas trop cher au vraiment pas cher ! Toujours bien fermer sa porte de chambre d'hôtel. Un cadenas est toujours bien utile.
Pour une fois, évitez les A.J., souvent aussi chères que les hôtels, assez éloignées et mal entretenues.

Les retiring rooms de la gare. En théorie, elles sont réservées à ceux qui voyagent en train. Les dortoirs ne sont vraiment pas chers. En pratique, elles sont parfois encombrées. Un autre inconvénient : généralement pas de placard fermant à clef.

Les salles d'attente des gares : toujours préférer celles de 1re classe. Il n'y a que rarement des contrôles auprès des touristes. Sanitaires en général pas terribles.

Les tourist bungalows, en général, sont un peu plus chers que les autres hôtels. Ceux de la classe II sont très abordables, surtout lorsqu'ils possèdent des dortoirs. La plupart du temps, très propres et confortables. On peut y manger (souvent à condition de prévenir quelques heures à l'avance).

Les hôtels : autant que possible, préferez les hôtels " Indian style ". Large éventail de prix selon les villes et la catégorie de l'hôtel. Dans les catégories très bon marché à prix moyens, évitez d'envoyer des arrhes à la réservation, on aurait tendance alors à vous mettre de côté la chambre dont personne ne veut, c'est de bonne guerre...

Conseil : ne pas chasser les lézards qui, en général, se tiennent à côté de la lampe au plafond de la chambre. Ils sont là pour manger les moustiques.

Conseil bis : Demandez toujours à visiter la chambre AVANT de payer. Vérifiez la douche, les robinets, les w.-c. Si les draps vous semblent trop crasseux, insistez pour qu'on vous les change. Bien sûr, les routards prudents savent qu'il faut toujours avoir un " sac à viande " dans ses bagages: la meilleure solution pour éviter les puces et les champignons...Bon appétit !

 

RELIGIONS

L'hindouisme
C'est la religion prédominante de l'Inde avec presque 700 millions de pratiquants et aussi l'une des plus anciennes. Elle n'a ni fondateur, ni clergé officiel. Elle repose sur 2 principes fondamentaux : l'idée clef de la religion hindouiste est que l'univers se fonde sur un ordre, la Vérité, qui le maintient en existence. Toute transgression de l'ordre se répercute sur l'ensemble du cosmos. C'est lourd comme responsabilité ! Si la mousson arrive en retard ou si les pluies provoquent des inondations catastrophiques, la croyance populaire attribue volontiers ces désordres à une faute et particulièrement à la faute principale du XXe siècle : avoir rompu les équilibres traditionnels et donc perturbé l'ordre cosmique (le dharma).

La seconde idée est que l'homme est fait d'un corps périssable et transitoire, et d'une âme éternelle qui se réincarne indéfiniment d'un corps à l'autre en gardant une espèce de casier judiciaire des fautes et des bonnes actions commises dans ses différentes vies.

Les castes

Elles sont l'expression de cette conception du monde. Il s'agit d'un système d'origine religieuse, fondamental pour le fonctionnement de la vie sociale en Inde. La société indienne, par opposition à la nôtre qui se dit égalitaire, est inégalitaire. L'esprit indien appréhende le monde d'une manière naturellement hiérarchique. Dans cette hiérarchie, chacun appartient à un groupe et ce groupe a une position bien définie sur l'échelle de la société indienne.
Héritage des trois ordres indo-européens (prêtres-magiciens, guerriers, paysans), quatre varnas (castes) composent grosso modo la société-religion hindoue :

- Les brahmanes : caste des prêtres et des lettrés sortis de la bouche de Brahma.

- Les kshatriyas : guerriers, sortis de ses bras.

- Les vaisyas : commerçants, artisans et agriculteurs sortis de ses cuisses.

- Les sudras : serviteurs sortis de ses pieds.

On trouve aussi des Indiens qui n'appartiennent à aucune varna. Ce sont les parias (intouchables), sortis d'on ne sait où.

Les 3 premières castes représentent environ 18 % de la population, les sudras 40 % et les parias 18 %, le reste de la population est majoritairement composée de musulmans et de sikhs.

Le temple

Le temple est toujours la demeure d'une ou plusieurs divinités. Un dieu, par exemple, avec sa compagne, leurs montures sacrées et leurs multiples avatars, cela fait parfois beaucoup de monde ! Comme presque tous les temples appartiennent à des particuliers, le choix de la divinité dépend de ceux qui ont construit le temple, même si l'État les rachète de plus en plus.

Les divinités

Pour l'hindou, Dieu en tant que réalité suprême et absolue est partout. Mais on ne peut vénérer que ses formes manifestées, c'est-à-dire les innombrables divinités qui peuplent le panthéon hindou et qui représentent des aspects différents de la même réalité. Quand on sait qu'à l'époque védique, il n'existait " que " 33 dieux et qu'aujourd'hui l'Inde en compte plus de 33 millions, on comprend mieux le sens de religion polythéiste !

La trinité hindoue (Trimûrti)

Une des caractéristiques de la mythologie indienne est la coexistence, sur un même plan, de trois dieux suprêmes, chacun étant associé à une fonction cosmique particulière : Brahma le créateur, Vishnu le conservateur, Çiva le destructeur.

- Brahma : il est le créateur de l'univers. Contrairement à ses acolytes Vishnu et Çiva, Brahma est un dieu presque sans temple et il ne reçoit d'adoration que sur le plan littéraire. On l'identifie grâce à ses quatre têtes, tournées vers les quatre horizons, et à ses attributs : le sceptre, le rosaire, et le livre du Veda (dont il est l'auteur).

- Vishnu : divinité védique de faible importance, Vishnu devient dès l'Épopée un dieu suprême, protecteur de l'Univers. Il incarne tout à la fois la bonté, la compassion et la fécondité. Sa tête est coiffée d'une couronne royale Vishnu est souvent représenté couché sur une de ses montures, le serpent Sesha ou Ananta (le serpent de l'Éternité et de la Fécondité, et flottant sur l'océan chaotique. Il médite sur le monde et de son nombril surgit une fleur de lotus sur laquelle trône Brahma, prêt à créer un nouvel univers. Sa deuxième monture (en principe, ennemie du serpent) est l'oiseau Garuda, symbolisant le système solaire. Vishnu intervient dans le monde sous la forme d'avatars (sortes d'incarnations du dieu Vishnu), chaque fois que le bon ordre de l'univers est menacé. Parmi ses dix avatars, on trouve :

- Çiva : la personnalité de Çiva est ambivalente ; il est à la fois destructeur (par son lien à la mort et au temps) et réparateur (Çiva signifie " le Bénéfique "). Son troisième œil voit la réalité et il peut ainsi détruire tout ce qui n'est qu'illusion. Ses principaux attributs - le bâton, le rosaire, le trident - et son haut chignon de cheveux tressés le caractérisent comme un dieu ascète et renonçant. Il est vêtu généralement d'une peau de tigre ou de léopard et sa monture est le taureau Nandin. En dépit de son tempérament pas très engageant et de son col bleu, notre dieu a tout de même réussi à trouver une épouse, Parvati. Pour la petite histoire, ce sont les dieux (et surtout Brahma) qui, préoccupés par l'ascèse de Çiva et par son manque d'intérêt pour la gent féminine, vont précipiter les choses et provoquer leur union.

Les sadhus

Dans la tradition religieuse hindoue, les grands sages, considérés comme saints en vertu de leur savoir spirituel, de leur conduite exemplaire, de leurs compétences en tant que maîtres spirituels ou de leur expérience mystique, sont vénérés presque à l'égal de dieux. À côté des rishis (voyants) et autres svais (maîtres spirituels pratiquant l'ascèse), les sadhus (mendiants religieux) attirent notre regard d'Occidentaux par leur (ou notre, question de relativité...) allure souvent excentrique. Vous rencontrerez forcément ces étranges personnages couverts de cendres et pratiquement nus, le cou chargé d'amulettes, certains le crâne rasé, d'autres couverts d'une impressionnante tignasse. Aussi acrobatiques que puissent paraître les postures des sadhus, ces derniers n'ont pas pour but de se faire pénitence par des mortifications aussi insensées qu'inutiles, mais d'atteindre la délivrance du cycle infernal des renaissances (mokça) pour fondre leur propre âme (a¯tman) dans l'âme universelle (brahman).

Les vaches sacrées

Quand on arrive en Inde, on est toujours surpris de voir ces vaches dans les rues et souvent au milieu de la rue. Les voitures créent un courant d'air qui chasse les mouches ! Ces vaches ne sont pas abandonnées. Elles ont un propriétaire qui a compris que les pelouses municipales sont, somme toute, un fourrage particulièrement bon marché. Il est difficile pour un Occidental de comprendre l'importance de la vache pour les hindous.

Plus pieux et plus pratique encore : la vache est l'animal qui permet au défunt de traverser le fleuve (Vaitarani) qui le sépare du paradis. En offrant au prêtre une vache lors des funérailles, le défunt pourrait ainsi s'accrocher à sa queue et traverser le Vaitarani vers la félicité.
La vache sacrée trouve son origine dans le bon sens des sages de l'Inde ancienne où les famines étaient fréquentes. Seul le lait de vache est consommé par le petit de l'homme. En faisant de la vache la mère de l'homme et en lui donnant son rôle religieux, les sages ont donc assuré la survie des enfants.

Sachez que l'abattage d'une vache suscite encore des émeutes dans les villages de " l'Inde profonde " (en revanche, manger du buffle est beaucoup moins grave).

 

TRANSPORTS

L'avion
C'est la compagnie Indian Airlines qui assure les liaisons entre les principaux centres de l'Inde (ne pas confondre avec Air India, affectée aux vols internationaux). L'East West Airlines relie Bombay au sud et au nord du pays. Jet Airways également (compagnie représentée en France par Gulf Air, Tel : 01-49-52-41-41. ombreuses réductions possibles orfait Discover India : c'est un billet circulaire, valable trois semaines et qui vous permet de vous arrêter aussi longtemps que vous le souhaitez dans chacune des 62 villes desservies par la compagnie, à condition de ne pas faire escale deux fois dans la même (sauf pour assurer une correspondance). Il est payable en dollars (ou autres devises, mais pas en roupies) et ne peut s'acheter qu'en Inde. Valable uniquement à l'intérieur de l'Inde (donc pas pour Katmandou ou Colombo).


Quelques conseils

La première chose à faire, si vous désirez prendre l'avion à l'intérieur de l'Inde, c'est d'établir votre itinéraire et de le soumettre à un des employés d'Indian Airlines, dans une grande ville. Il calculera ce que vous devez payer, compte tenu des différentes réductions auxquelles vous avez droit. Vous verrez alors si, oui ou non, il est rentable de prendre un des forfaits proposés (ce qui n'est pas évident, d'autant que le forfait Discover India doit être réservé au départ, alors que, par exemple, la réduction étudiants peut être faite à n'importe quel moment, dans n'importe quelle ville). De plus, sur certains trajets, il n'est pas plus rapide de prendre l'avion que le train, compte tenu des correspondances (Bhubaneshwar-Madras, par exemple).
Enfin, sachez que les avions sont souvent complets. Il ne faut pas que ça vous empêche d'essayer, même à l'aéroport : comme souvent il y a des " No show ", vous pourrez embarquer à la dernière minute.

ATTENTION : la taxe d'aéroport au départ de l'Inde (pour l'Europe) est assez élevée. Si vous voyagez avec Air India, la taxe est déjà comprise dans le prix d'achat du billet.

Le train

L'Inde a un réseau énorme (un des plus denses du monde). Bien pratique, mais pour cela généralement bourré : plus de 8 millions de personnes prennent le train chaque jour ! Attention : l'Indian Railway Pass (ou encore Indrail Pass), que l'on vous proposera sûrement, n'est pas très intéressant, sauf si l'on voyage énormément, et surtout il n'évite pas les réservations à répétition (à chaque trajet). Il est souvent plus rentable d'acheter les tickets au détail. Réservation plus facile dans les grandes gares informatisées comme celle de Delhi.

Les Différentes sortes de trains

Les express : les plus rapides en général. Certains font même figure d'ultra-rapides, tel le Rajdhani Express qui relie Delhi aux grandes métropoles indiennes ou encore le Shatabdi Express, très fréquenté par les touristes dans la vallée du Gange.
Les mails (trains postaux) : viennent en seconde position, à part quelques trains aussi rapides que les express.

Les passengers : les plus lents. À l'image de nos omnibus, ils s'arrêtent à toutes les gares.
Il existe deux classes (chacune avec ou sans climatisation)

- La 1re classe climatisée (A.C. first class) : cher mais aussi luxueux que les wagons-lits en Europe, sauf pour la nourriture. Uniquement dans certains trains.

- La 1re classe correspond à peu près à la 2e classe de chez nous, mais les sièges sont plus confortables et les compartiments ferment avec un verrou. Pour les trajets de nuit, le billet 1re classe inclut automatiquement le droit à une couchette.

- La 2e classe climatisée : avec couchettes (sleeper) ou sans (chair car). Banquettes en skaï.
- La 2e classe : avec ou sans couchettes. Certains trains ont encore des banquettes de bois, mais plus généralement, celles-ci sont rembourrées.

Les 2es classes sont très bien si on ne craint pas la foule.

Les gares indiennes

Les gares indiennes sont généralement bien équipées. Il y a :

- des salles d'attente : waiting rooms. Il y en a toujours au moins deux : First class for gents et First class for ladies. Parfois, il y en a aussi pour les secondes classes, mais c'est assez rare. La plupart du temps, douches gratuites dans les salles d'attente de première classe.
- Des consignes à bagages : cloakrooms. Il est recommandé d'y déposer vos affaires avant de dormir dans les salles d'attente, et aussi pour ne pas vous encombrer lors de la visite d'une ville. Obligation que votre bagage soit fermé à clé ou cadenassé. Ainsi, les sacs à dos sont parfois refusés. Dans toutes les gares, on peut acheter au buffet au moins du thé et des gâteaux.
- Les refreshment rooms, très fréquents dans les gares, proposent des repas végétariens ou non végétariens, plus copieux et moins chers que dans des petits restos. Parfois, on peut manger des frites (ça fait bien plaisir), du poisson, des toasts beurrés, des conserves diverses, des salades, de la soupe... et les prix sont affichés.

Comment dormir dans les gares et les trains indiens ?

C'est incontestablement le grand avantage des trains sur les bus. Dans les salles d'attente : ne pas hésiter à s'installer dans celles de première classe (upper class). On ne renvoie guère les étrangers ; de plus, vous pouvez toujours dire que vous craignez les pickpockets, fréquents en 2e classe. Mais il y a souvent un cerbère à l'entrée qui " filtre ".

Le bus

Pas trop de files d'attente et généralement moins bondé que le train. Cependant, pour les longues distances, évitez de prendre le bus du fait de la difficulté d'y dormir à cause de la musique (penser aux boules Quiès). Bref, le bus reste supportable grâce aux pauses tchaï, lunch...
Pour calculer vos trajets, prenez une moyenne de 30 km/h, pas plus. Parfois plus rapide, mais plus fatigant car les routes ne sont pas excellentes. Pas de réduction étudiants.

5 catégories de bus :

- les A.C. deluxe : très confortables, ils ressemblent à nos bus européens. Assez rares en définitive.
- Les deluxe : avec sièges inclinables, ventilos et parfois vitres teintées.

- Les semi-deluxe : pas beaucoup mieux que les express, mais généralement plus spacieux (une rangée de sièges en moins).

- Les express : identiques aux bus ordinaires, ils ne s'arrêtent toutefois que dans les villes.
- Et enfin les bus ordinaires... pas nécessaire de vous faire un dessin ! Le tarif des bus ordinaires équivaut à peu près au prix du train en 2e classe. Pensez, s'il fait chaud, à prendre des serviettes de toilette pour mettre sous les fesses et derrière le dos. Car avec la chaleur, bonjour le skaï !

Le vélo

Essayez, quand c'est possible, de louer des vélos. C'est vraiment avantageux et on est plus libre qu'avec un rickshaw qui, lui, vous mène où il veut. On en trouve à peu près partout.

Le rickshaw

Tout le monde sait que les rickshaws (du japonais jin riki sha : véhicule propulsé par l'homme), surtout dans le nord, à Agra, Udaipur et Bénarès notamment, touchent une commission des boutiques et des hôtels. Ce sont des spécialistes de l'arnaque. Dans certaines gares, la nuit, à la descente du train, vous serez assailli par les chauffeurs de rickshaw brandissant les cartes de visite ou même les livres d'or de tel ou tel hôtel où ils touchent une commission conséquente. Si vous leur demandez de vous conduire dans un autre hôtel mentionné dans votre guide et où ils ne sont pas commissionnés, il leur arrive parfois de refuser tout simplement de vous y transporter. Il faut s'imposer, être vigilant et bien connaître les tarifs. Demandez qu'ils vous déposent dans la rue de l'hôtel et non à l'hôtel. Négocier toujours le prix AVANT la course. Si l'on est deux, bien se faire préciser si le prix annoncé est pour une ou deux personnes.
Insistez pour qu'ils mettent le compteur, au moins la première fois pour vous faire une idée des tarifs. Leurs propositions sont souvent 3 à 6 fois plus chères ! Dans certaines villes le prix au compteur n'est pas celui à payer, demandez alors le tarif-card.

La voiture

Si vous louez une voiture (très bon marché ; à partir de 4 personnes, il n'y a même pas à hésiter), surtout, essayez de bien vérifier l'état général du véhicule, vérifiez qu'il dispose bien d'une, voire de 2 roues de secours et que le klaxon fonctionne convenablement. C'est la condition sine qua non pour rouler là-bas. Quitte à louer une voiture, il est préférable, voir impératif, si on tient à la vie de prendre un chauffeur (d'ailleurs, la plupart des loueurs imposent un chauffeur): ce n'est pas beaucoup plus cher (voire même moins cher car les loueurs tiennent à leur voiture!) et vous ne le regretterez pas quand vous aurez réalisé à quel point il est difficile (et dangereux) de conduire dans ce pays! Avantage: vous pouvez (essayer de) dormir pendant le trajet. En Inde, les voitures de location (souvent des Commodores) ont un certain charme colonial. Ca donne des airs de Maharajah!

 

INFORMATIONS TOURISTIQUES

VISA OBLIGATOIRE

Les étrangers qui désirent visiter l'Inde doivent obtenir au préalable un visa à la Mission de l'Inde de leur pays de résidence. Ils doivent aussi détenir un passeport national valide.

Visas de tourisme - Généralement, un visa pour entrées multiples est accordé pour le tourisme. Ce visa est valable à compter de la date d'émission.

Visas de transit - Ils sont accordés par les Missions de l'Inde à l'étranger pour une période maximale de 15 jours.

Les étrangers qui viennent en Inde avec des visas de tourisme pendant 180 jours ou moins ne sont pas tenus de s'inscrire auprès d'une autorité quelconque en Inde. Ils peuvent se déplacer librement partout au pays sauf dans les zones restreintes/protégées et dans les endroits interdits.

Si un étranger désire se rendre en Inde pour d'autres objectifs que le tourisme, il devrait obtenir au préalable un visa approprié comme suit : affaires, conférence, étudiant, journalisme.

RÈGLEMENTS SUR LES DEVISES ETRANGÈRES

Il n'y a pas de restrictions sur le montant de devises étrangères ou de chèques de voyage qu'un touriste peut apporter avec lui en Inde à condition qu'il produise une déclaration sur le formulaire de déclaration qui lui sera remis à son arrivée. Ceci lui permettra non seulement d'échanger les devises qu'il a apportées, mais également de pouvoir ressortir l'argent non dépensé, hors de l'Inde, à son départ. L'argent comptant, les billets de banque et les chèques de voyage, jusqu'à concurrence de 10 000 $ US ou équivalent n'ont pas besoin d'être déclarés au moment de l'entrée au pays. Un touriste peut avoir avec lui 2 000 $ en argent comptant et le reste en n'importe quelle autre forme. Tout l'argent sous forme de chèques de voyage, traites, billets, chèques, etc. en devises étrangères convertibles que les touristes désirent convertir en devises indiennes, devrait être changé seulement dans les bureaux de change autorisés et les banques qui émettront un certificat d'encaissement, exigible au moment de la reconversion en devises étrangères de tout l'argent non dépensé. Tout échange de devises étrangères autrement que par les bureaux de change autorisés ou des banques, constitue une infraction dans le cadre de la Loi de 1973 sur la réglementation des devises étrangères.

FORMALITÉS ET DOUANES

Les visiteurs sont généralement tenus de faire une déclaration orale concernant les bagages et les devises étrangères en leur possession. Ils sont aussi tenus d'obtenir le formulaire de déclaration de devises du service des douanes. Ils devraient remplir la carte de débarquement qui leur est remise durant le vol par la compagnie aérienne.

Il y a deux couloirs pour passer la douane :

Le couloir vert : Pour les passagers qui ne possèdent pas d'articles pouvant faire l'objet de droits de douane ou de bagages non accompagnés.

Le couloir rouge : Pour les passagers ayant des articles pouvant faire l'objet de droits de douane ou ayant des bagages non accompagnés ou des articles de haute valeur qui devront être inscrits sur le formulaire de réexportation de bagages de tourisme.

TAXE DE VOYAGE À L'ÉTRANGER

Les passagers partant en voyage vers un endroit situé à l'extérieur de l'Inde, à partir d'un aéroport ou d'un port de mer avec douanes, doivent payer une taxe de voyage à l'étranger (FTT) de Rs. 500 et Rs. 150 sur les voyages en direction des pays suivants: Afghanistan, Bangladesh, Bhutan, Burma, Nepal, Pakistan, Sri Lanka et les Maldives. Les passagers en transit, à condition qu'ils n'aient pas quitté la barrière des douanes et ceux qui quittent l'aéroport en raison d'une panne mécanique mais qui continuent leur voyage dans le même avion et sous le même numéro de vol que celui dans lequel ils sont arrivés, sont exemptés de cette taxe. Les passagers par mer en transit, quittant le navire pour des excursions, du magasinage, etc. durant une escale du navire à l'un des ports de l'lnde, ne seront pas tenus à payer la taxe FTT.

SANTÉ

Les touristes étrangers devront être en possession de leur certificat de vaccination contre la fièvre jaune, conformément aux règlements de santé internationaux, s'ils sont originaires, ou ont transité par, des pays où la fièvre jaune est endémique.

COURANT ÉLECTRIQUE

La tension dans la plupart des endroits est de 220 CA 50 périodes, bien que certaines régions aient aussi un approvisionnement électrique CC. Les touristes devront vérifier la tension électrique avant d'utiliser les rasoirs ou autres appareils électriques.

RESTRICTIONS D'ACHATS

Le gouvernement de l'Inde se préoccupe de la conservation de sa faune en voie d'extinction ou rare. Dans cet ordre d'esprit, l'exportation de tous les animaux sauvages indigènes au pays et de tous les articles fabriqués à partir de ces animaux tels que les peaux, pelages, fourrures, ivoires, cornes de rhinocéros, trophées, etc. a été totalement interdite.

Les antiquités, qui comprennent sculptures, peintures ou autres travaux d'art et d'artisanat, de science d'illustration, art, artisanat, religion, de périodes révolues et d'intérêt historique, qui existent depuis pas moins de cent ans, peuvent ne pas être exportées hors de l'Inde. Les manuscrits ou autres documents de valeurs scientifique, historique, littéraire ou esthétique en existence depuis pas moins de soixante-quinze ans; les trésors artistiques, qui ne sont pas nécessairement des antiquités mais qui présentent une valeur artistique et esthétique, ne peuvent également pas être exportés hors de l'Inde.

 

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